Édition du mercredi 4 juillet 2001
Stabilité de la pression fiscale et stabilisation de l'investissement sont les deux données majeures de la dernière note de conjoncture de dexia-CLF
Stabilité de la pression fiscale, stabilisation de l'investissement, très bonne orientation des équilibres financiers : les prévisions financières dans le secteur local faites par Dexia Crédit Local étaient les bonnes, a indiqué Jacques Guerber, président du directoire.
Présentée ce 4 juillet durant la première " Université d'été " des maires de Dexia Crédit Local, la désormais traditionnelle " note de conjoncture " montre pour les communes, selon le principal banquier des collectivités locales, que la pause fiscale se poursuit : " si l'on peut relever, au cas par cas, quelques hausses de taux souvent liées à des bilans financiers considérés comme peu favorables ou quelques baisses (relevant d'engagement de campagne) le mouvement le plus marqué est une pause fiscale "
Il a cité l'exemple de la taxe d'habitation pour laquelle 7 % des communes ont décidé de baisser leur taux, 67 % des communes les ont stabilisés et 26 % les ont augmentés.
Toujours selon la note de conjoncture, les frais financiers des communes sont stables (18,5 milliards de francs, + 0,4 %). Un point d'autant plus particulier que dans les régions et départements, l'orientation est encore à la baisse. " Cela vient du fait que le recours à l'emprunt a été soutenu en 2000 (+11 % environ) dans les communes compte tenu de la vigueur des investissements ", a expliqué Jacques Guerber.
Quant à l'investissement, il fait encore l'objet d'un " point d'interrogation ", mais Dexia-CLF reste " optimiste " : " les premiers mois de l'année ont enregistré une progression appréciable (
). Nous pensons que le bilan global se traduira par un repli très modeste (- 0,2 % en valeur), plus limité que ce qui se passe traditionnellement la première année de mandat. En somme, le schéma sera proche de celui de 1989 ".
Quant aux groupements intercommunaux, Dexia-CLF estime, malgré les difficultés d'analyse liées à la jeunesse du mouvement de création issu de la " loi Chevènement ", que l'effort d'équipement direct des groupements est de l'ordre de 50 milliards de francs. Pour Dexia, " cela montre bien que les EPCI portent une part croissante de l'investissement local. En comparaison des communes, la part des dépenses de fonctionnement est en effet moins importante dans les groupements. ". La banque relève aussi le poids croissant des budgets des groupements qui dépassent les 200 milliards de francs et la part de plus en plus importante de l'intercommunalité à fiscalité propre qui représente désormais près de 60 % des budgets des EPCI, contre 40 % en 1999.
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